Pauline VOGT-ALMEIDA et Clément GODIANI Informations Diplôme Ingénieur - 2AI Poste actuel Elève ingénieur en semestre international en Argentine Témoignage d’une mobilité internationale. Pauline VOGT-ALMEIDA et Clément GODIANI, étudiants en 2AI à l’ENSGSI, ont choisi de vivre leur mobilité internationale loin de Nancy, en partant un semestre à Mendoza, en Argentine. 🏫 Quels sont leurs parcours scolaires ? Clément et Pauline ont des parcours scolaires assez semblables : bac spécialités Mathématiques et Physique-Chimie, puis classe préparatoire PCSI/PC dans leurs villes respectives, Paris pour Pauline, Annecy pour Clément. Attirés par la diversité des enseignements de l’ENSGSI, notamment en gestion de projet et amélioration continue, ils rejoignent l’école en 1AI. 🤔Pourquoi l’Argentine pour leur semestre international ? « Nous voulions sortir de notre zone de confort, découvrir une culture radicalement différente de celle de l’Europe et améliorer notre espagnol en immersion totale. » L’Amérique latine les attire par ses contrastes sociaux, économiques et culturels. Pour Pauline, l’Argentine a une saveur particulière : « Depuis l’enfance, j’étais fascinée par ce pays à travers la série Violetta. Partir à Buenos Aires, c’était donner vie à un rêve d’enfant. » 🧐 Vivre à Mendoza, ça donne quoi ? Installés à Mendoza, aux pieds de la Cordillère des Andes, Pauline et Clément découvrent une ville plate presque sans immeuble ce qui permet de toujours voir les montagnes de loin. Nous promener dans le grand parc qui borde la ville et l’université sous ce grand soleil, un smoothie à la main, c’était vraiment apaisant et nous ne l’oublierons jamais. Mendoza dégage une atmosphère sereine, calme et sécurisée. Pauline VOGT-ALMEIDA et Clément GODIANI 🤗 Comment s’est passé leur accueil en Argentine ? À l’Universidad Nacional de Cuyo (UNCuyo), dans la section Ingénierie industrielle, leur intégration débute avant même leur arrivée grâce à des tuteurs étudiants avec qui ils ont pu échanger par messages.« Ensuite, dès notre arrivée, nous avons été accueillis lors de réunions d’information pour nous guider. »Se mélanger aux étudiants locaux a été un peu complexe : « Le système universitaire nous imposait des cours avec des groupes d’élèves différents à chaque fois. » 🤔 Une journée type à Mendoza ressemble à quoi ? Comme nous n’avions cours que l’après-midi, nos journées commençaient souvent en fin de matinée. Nous partions chercher quelques viennoiseries à la boulangerie du quartier pour le petit-déjeuner, puis nous passions chez le primeur pour acheter nos légumes frais, avant de compléter nos courses au supermarché pour préparer le repas de midi. Pauline VOGT-ALMEIDA et Clément GODIANI Ensuite, ils partaient en début d’après-midi pour l’université : 45 minutes de marche sous le soleil le tout en traversant le magnifique parc San Martin. Les cours débutaient à 14h ou 15h et se terminaient vers 21h. « Le soir, comme il est déconseillé de traverser le parc la nuit et que les bus s’arrêtent tôt, nous rentrions en Uber, ce qui ne coûtait qu’environ 3€ à partager entre quatre personnes. De retour à la maison, nous cuisinions ensemble avant d’aller nous coucher.» 💤 Où étaient-ils hébergés ? Pour l’hébergement, Clément et Pauline ont suivi les conseils d’anciens étudiants de l’ENSGSI ayant réalisé cette même mobilité internationale : « Ils nous ont donné le contact de leur ancien propriétaire. Nous avons ainsi logé dans une grande maison en colocation avec d’autres étudiants internationaux, située dans le centre de Mendoza, en bordure du parc San Martín. » 🏫Le système éducatif argentin est-il semblable à celui en France ? Nous, qui sommes habitués à la petite école familiale qu’est l’ENSGSI, avons été impressionnés par la taille du campus qui regroupait au même endroit les différentes facultés. L’UNCuyo est une grande université avec des classes parfois très chargées. Pauline VOGT-ALMEIDA et Clément GODIANI Les enseignements sont majoritairement sous forme de cours magistraux, avec peu de travaux dirigés ou pratiques, et une même matière peut être dispensée par plusieurs enseignants. 💸Quel est le coût de la vie en Argentine ? La vie quotidienne est plus abordable qu’en France. « Manger, se déplacer, voyager était bien plus accessible. »En revanche, les produits importés sont chers : « Un pot de Nutella à 10€, ce n’est pas choquant. »L’inflation constante rend les prix très instables : « Nous pouvions parfois constater des hausses en l’espace de quelques semaines. C’était assez frappant, et cela nous a permis de mieux comprendre la réalité économique difficile que vivent les argentins au quotidien. » ✈️ Quelles découvertes culturelles ont-ils faites ? Le rythme détendu de l’Argentine surprend d’abord : « On prend le temps, on relativise plus facilement les imprévus. » Entre randonnées en montagne, pique-niques dans le parc, dégustation d’asados et visites culturelles dans les musées, Pauline et Clément découvrent toutes les facettes du pays. À la fin de la période de cours, ils profitent d’un mois et demi de vacances pour des voyages extraordinaire : Chili, Pérou, Bolivie, Brésil, Uruguay et Paraguay. « Nous avons eu l’opportunité de découvrir des cultures fascinantes et d’élargir encore plus nos horizons » 🗣️Ont-ils fait face à des barrières linguistiques ? Au départ, l’accent argentin les inquiétait un peu, mais il s’est avéré moins difficile que prévu.Clément, avec un niveau faible en espagnol au départ, a progressé à force de persévérance : « Grâce aux professeurs attentifs et aux supports de cours très souvent disponibles, j’ai pu comprendre l’essentiel des cours, même si la langue restait un défi.» raconte Clément.Au fil du temps, sa compréhension s’est améliorée, et après avoir réalisé plusieurs travaux oraux, Clément a pris conscience de ses progrès. Pauline, quant à elle, avait déjà l’habitude de parler castillan, étant de nationalité espagnole. Elle a tout de même apprécié découvrir de nouvelles expressions argentines au fil des jours. 🤩 Quels sont les moments les plus mémorables de leur mobilité ? Deux expériences nous ont particulièrement marqués. La première fut la découverte du glacier Perito Moreno, dans le sud du pays. L’approcher à seulement quelques mètres et observer des blocs de glace se détacher lentement pour tomber dans les eaux du lac fut un spectacle grandiose. La seconde, tout aussi impressionnante, fut la visite des chutes d’Iguazú, au nord cette fois. Leur puissance est telle que le grondement de l’eau s’entend à plusieurs centaines de mètres, et leur beauté naturelle est saisissante. Ces deux moments resteront gravés dans notre mémoire, au même titre que tant d’autres vécus durant cette mobilité, en Argentine et au-delà. Pauline VOGT-ALMEIDA et Clément GODIANI Et sur le plan académique ? Un « simple » TP consacré aux extincteurs ! Nous avons non seulement appris à distinguer leurs différents types et usages, mais aussi eu l’opportunité de les manipuler nous-mêmes. Le professeur avait allumé un feu au gaz dans la cour, et nous avons dû intervenir comme en situation réelle ! Pauline VOGT-ALMEIDA et Clément GODIANI 💭 Quel conseil donnent-ils aux étudiants hésitants ? « Ne pas hésiter une seconde ! » Ils encouragent à accepter l’inconnu, à sortir de sa zone de confort et à se lancer même sans être totalement prêt : « Ce sont souvent les imprévus qui créent les souvenirs les plus marquants. » 🧐 Et leur semestre international résumé en 1 phrase ? « Un semestre international, ce n’est pas quelques mois dans une vie, mais une vie entière condensée en quelques mois. » CONTACT Contactez-les via pauline.vogt-almeida1@etu.univ-lorraine.fr et clement.godiani8@etu.univ-lorraine.fr Galerie photos liaison de page Témoignages de nos étudiants à l’international Les formations validées par Pauline VOGT-ALMEIDA et Clément GODIANI Précédent Suivant Diplôme d'ingénieur Innovation Ingénieur en Génie des Systèmes et de l’Innovation Alternance Continue Initial
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