Élisa MOREL, témoignage d’une année de césure

Témoignage d’une ANNÉE DE CÉSURE A TAIWAN

Élisa Morel, 19 ans, a décidé de faire une pause après le bac et le concours Geipi-Polytech pour vivre une aventure mémorable à Taïwan avant de commencer sa prépa intégrée à l’ENSGSI. Et quel voyage ! 🎓

💡 Pourquoi une année de césure ?

Depuis le collège, Élisa rêvait de partir à l’étranger pour découvrir de nouvelles cultures et sortir de son cadre de vie habituel. En discutant avec des associations et d’autres étudiants qui avaient réalisé une année de césure, elle a su que c’était la meilleure décision pour elle.

🎯 Pourquoi Taïwan ?

Élisa ne connaissait presque rien de l’Asie, mais elle voulait de l’inconnu, du challenge ! Attirée par le mandarin, elle a choisi Taïwan et n’a jamais regretté. L’aventure commençait là-bas pour elle, « quitte à partir, autant partir dans l’inconnu » !

🏙️ La vie à Taichung

Élisa a vécu à Taichung, une ville très dynamique avec près de 3 millions d’habitants. Entre les parcs, les commerces et les transports en commun, elle n’a manqué de rien.
Élisa vivait en famille d’accueil, elle en a eu 4 au cours de l’année. Elle a ainsi pu découvrir différents modes de vie, avec des familles plus ou moins traditionnelles.
Et côté sécurité ? C’était parfait : elle pouvait se balader seule en toute tranquillité, même le soir.

🇹🇼 Les chocs culturels

Les différences culturelles entre la France et Taïwan ne l’ont pas laissée indifférente. Entre une nourriture qui tourne (presque) uniquement autour du riz et des nouilles mais aussi les adultes qui considèrent les jeunes de 18 ans comme des enfants, Élisa a dû s’adapter !

💸 Le coût de la vie

La monnaie à Taïwan est le nouveau dollar taïwanais (ntd) qui équivaut à peu près à 1€ = 35ntd.
En général, les restaurants locaux étaient très bon marché tandis que les restaurants américains ou occidentaux proposaient des prix similaires à ceux en France.
Le plus marquant pour Élisa ? Surement les bubbles tea : ils coutaient entre 1€ 50 et 3€ pour un gobelet qui faisait le double de ce qu’on peut trouver en France !
Et les transports en commun alors ? Quasi gratuits pour les étudiants, un gros plus pour ses déplacements.

🏫 Le système scolaire

Ce qui a le plus marquée Élisa, c’est la pression scolaire que subissaient les jeunes Taïwanais. Entre les cours de 8h à 17h et le soutien scolaire jusqu’à tard le soir, Élisa a vite réalisé que la vie d’étudiant à Taïwan n’était pas toujours drôle.
Élisa avait cours tous les jours de 8h à 16h, sauf le week-end (parfois le samedi, car les Taïwanais rattrapaient les jours fériés). A midi, la pause déjeuner ne durait que 30 minutes. Les étudiants étaient directement servis dans les classes, puis il y avait 30 min de temps calme, pour dormir ou réviser.
Aussi, l’entretien des établissements scolaires était fait par les élèves : chaque personne avait une salle à nettoyer.
Élisa est revenue avec une nouvelle perspective sur le système éducatif français !

🎉 Les moments les plus marquants ?

Ce sont surtout les rencontres qui ont marqué le séjour d’Élisa. Vivre avec des familles d’accueil, rencontrer des étudiants venus des quatre coins du globe… Ce sont de beaux souvenirs !
Mais il y a aussi eu des moments de solitude, une réalité à laquelle elle ne s’attendait pas.
Finalement, c’est ce qui l’a fait grandir.

🤔 Des barrières linguistiques ?

En arrivant à Taïwan Élisa n’avait aucune base de mandarin, mais son anglais était correct. Il lui a fallu plus de 3 mois de cours pour pouvoir engager des discussions simples avec les taïwanais. Puis, avec le temps, elle a commencé à comprendre et à échanger de mieux en mieux en mandarin.
Elle a aussi découvert qu’il y avait des dialectes locaux… Mais là, c’était une autre paire de manches !

🤗 Des conseils ?

Élisa nous dit : « N’ayez pas d’attente particulière car rien ne se passera comme prévu ! Aussi, renseignez-vous sur le pays, la ville, la culture et la langue à l’avance. »

✈️ Et maintenant ?

Après cette année de césure et désormais étudiante à l’ENSGSI, Élisa est plus motivée que jamais à repartir. Que ce soit pour ses projets professionnels ou pour retrouver ses amis rencontrés à l’étranger, elle sait que son avenir passera par une carrière internationale.