Arthus DAGUIER

Témoignage d’une mobilité internationale.

Arthus DAGUIER est actuellement étudiant en deuxième année ingénieur à l’ENSGSI et a débuté son semestre de mobilité internationale au Danemark.

📚 Quel a été son parcours scolaire ?

Après un bac scientifique, Arthus a effectué deux années de CPGE PCSI (physique-chimie et sciences de l’ingénieur) puis PC (physique-chimie) en région parisienne. Suite aux concours, il a choisi l’ENSGSI, attiré par son enseignement complet et sa taille humaine !

🇩🇰 Pourquoi avoir choisi le Danemark ?

Arthus parle allemand, mais pas un mot d’espagnol ! Donc l’Espagne et l’Amérique du Sud étaient exclues. Aussi, il préfère le froid au chaud et s’est donc centré sur les destinations nordiques.

Les pays que j’avais sélectionnés dans ma liste de choix étaient le Danemark, la Suède et la République Tchèque. Le Danemark placé en premier n’est pas un hasard. En effet, j’avais entendu beaucoup de bonnes choses sur ce pays qui est notamment connu pour avoir la population la plus heureuse du monde. De plus, c’est un pays riche culturellement avec les vikings et des écrivains comme H. C. Andersen.

Arthus DAGUIER

🏙️ Où était-il au Danemark ?

Arthus étudie à la Syddansk Universitet (SDU), à Odense, la ville natale d’H. C. Andersen. Cette ville est un vrai centre culturel, avec des musées et des activités dédiées à l’auteur partout. Située sur l’île de Fionie, Odense est idéalement placée pour voyager facilement à travers le pays. Le centre-ville est très joli, avec ses rues pavées et de nombreuses pistes cyclables !

👋 Comment s’est passée son intégration ?

L’arrivée a été plutôt facile, bien que la colocation avec 14 autres personnes ait été un changement de style de vie. Par contre, la nourriture… ce n’est pas toujours top apparemment ! Mais Arthus s’adapte 😅
L’intégration s’est très bien passée. Les journées d’accueil ont été organisées dans une ambiance « à la fois sérieuse et conviviale ». D’après Arthus, les étudiants danois sont sympathiques, mais ils ont tendance à se regrouper entre eux.
Il a rencontré beaucoup d’étudiants français à l’université (près de la moitié des étudiants étrangers à SDU sont français). Mais il a aussi échangé avec des étudiants de toute l’Europe, ce qui a été très enrichissant culturellement !

🚲 Quelles différences culturelles a-t-il remarquées entre le Danemark et la France ?

« Le fait que les Danois utilisent beaucoup leur vélo n’est pas une légende. Le moyen de transport privilégié en ville est le vélo. Il y a beaucoup d’infrastructures qui sont aménagées pour eux comme de très nombreuses pistes, des parkings à vélo devant chaque magasin, dans toutes les rues du centre-ville et même des feux tricolores spécifiques à chaque intersection. »
Côté nourriture, les Danois mangent assez tôt (11h le midi et 18h le soir), principalement des sandwichs et des barres de céréales. Il n’y a pas de vraie pause déjeuner à l’université, chacun mange dans les salles de cours entre deux sessions.
Le Danemark ne possède pas d’écoles d’ingénieurs, tout se passe au sein des universités, organisées en facultés (ingénierie, médecine, lettres…). Les études sont gratuites et les étudiants reçoivent des aides financières. Les examens sont souvent oraux et il faut réaliser des projets de groupe

💸 Quel est le coût de la vie au Danemark ?

Venant de la région parisienne, Arthus trouve qu’Odense est moins chère, notamment pour les aliments. Cependant, certains produits comme la viande ou le poisson sont plus chers qu’à Nancy. Les musées et les sorties culturelles restent assez coûteux, tandis que le prix de l’essence est plus bas grâce à une taxation moins élevée.

🗺️Que fait-il en dehors des cours ?

Arthus profite de son temps libre pour voyager en voiture et découvrir les sites culturels du pays. Bien qu’il ne soit pas très fêtard, il sait qu’il y a de bons bars à Odense. Arthus a aussi participé à un voyage en Laponie organisé par l’ESN !
« Si l’on se concentre sur le Danemark, les moments les plus marquants sont je pense lors de mon voyage à Copenhague. La traversée des ponts de plusieurs kilomètres de long et la ville en elle-même étaient splendides. »

🗣️A-t-il fait face à des barrières linguistiques ?

« Le danois est une langue extrêmement compliquée et les Danois ne s’attendent d’ailleurs pas à ce qu’on la parle. Heureusement, ils parlent tous très bien anglais. Les moments les plus difficiles sont pendant les cours lorsque les professeurs viennent de l’étranger et ont un fort accent en plus d’utiliser des mots très spécifiques inhérent à la matière qu’ils enseignent. Mais les supports de cours aident à comprendre correctement les cours. »

💡 Quel conseil donnerait-il à un étudiant qui envisage un Erasmus à l’étranger ?

Il faut bien se préparer à l’avance et ne pas hésiter à poser des questions à d’autres étudiants sur place. En effet, les démarches administratives varient selon les pays et sont souvent obligatoire lorsque qu’on reste plus de 4 mois. D’un point de vue plus culturel, il peut être important de se renseigner en amont sur les activités proposées dans le pays de destination pour être sûr de ne rien rater. Certaines manifestations sont saisonnières et il serait dommage de passer à côté.

Arthus DAGUIER