Antoine HUOT-SOUDAIN, témoignage d’une année de césure

témoignage d’une ANNÉE DE CÉSURE, ENTRE STAGE ET VOYAGES

Après avoir obtenu son bac S en 2019, Antoine HUOT-SOUDAIN a intégré l’ENSGSI via le concours Geipi-Polytech et y a suivi un parcours « classique ». Mais avant sa dernière année d’ingénieur, il a décidé de faire une pause d’un an. Une pause pleine de découvertes et d’expériences, entre un stage à Annecy et un voyage en Asie.

🚀 Le déclic pour une césure

Antoine n’a pas pris cette décision à la légère. Inspiré par des témoignages d’anciens étudiants de l’ENSGSI qui lui parlaient de leur césure comme « les meilleures années de leur vie », il s’est dit que c’était le moment parfait pour lui aussi. « On a une opportunité unique pendant nos études pour faire une pause, voyager, faire ce que l’on veut pendant un an. Après, avec un diplôme et un boulot, ce n’est pas garanti qu’on aura ce luxe de temps », raconte-t-il.

🎯 De l’industrie à l’événementiel

Antoine avait commencé à chercher un stage dans l’industrie et l’amélioration continue, domaine qu’il étudie à l’école et qu’il souhaitait découvrir en entreprise. Mais tout a changé après un cours avec une intervenante extérieure. « C’est elle qui m’a fait réaliser que l’événementiel est un domaine qui m’intéressait beaucoup », se souvient-il. Dès le lendemain de ce cours, il a commencé à postuler pour des stages dans le secteur de l’évènementiel.

A sa grande surprise, il décroche rapidement un poste d’assistant chef de projet dans une agence événementielle à Annecy. « L’agence s’occupait des Bulky Games, des événements de courses géantes, fun, qui se déroulaient en France, Espagne, Italie… », explique Antoine. Ce stage lui a permis de travailler en équipe, de voyager, et de se faire des souvenirs inoubliables. « J’ai vraiment aimé ce stage. Je pense que ce qu’on apprend à l’école, concernant le domaine de l’industrie, est largement applicable dans beaucoup d’autres domaines, c’est pour ça d’ailleurs qu’on est très généralistes ».

Durant son stage, Antoine a eu l’opportunité de découvrir 3 villes d’Espagne : Madrid, Saragosse, et Séville. « Tous les moments là-bas étaient incroyables, les régisseurs de l’entreprise étaient avec nous, c’était comme une famille. ».

✈️ Un road trip en Asie du Sud-Est

Mais Antoine ne voulait pas seulement faire un stage pendant sa césure. Il souhaitait voyager et découvrir de nouvelles cultures. Alors, avec deux amis d’enfance, Antoine s’est envolé pour l’Asie du Sud-Est, direction cinq pays : Malaisie, Thaïlande, Laos, Vietnam et Cambodge. « Pourquoi l’Asie ? J’ai pris exemple sur les anciens du GSI, c’était soit l’Asie, soit l’Amérique Latine. J’ai longuement hésité mais l’Asie me tentait énormément, et les prix étaient attractifs ! »

🌍 A chaque étape son souvenir

Chaque pays avait sa propre culture et ses propres surprises.

La première destination était la Malaisie. « Je suis arrivée en Malaisie à la période du ramadan, un pays très musulman, l’ambiance était assez particulière » nous dit-il.

Ensuite, au sud de la Thaïlande, Antoine a découvert un tourisme parfois trop envahissant, mais en remontant vers le nord, il a pu rencontrer des locaux plus ouverts, loin des circuits touristiques. « Des thaïlandais nous ont emmenaient dans des cascades perdues au milieu d’une forêt. C’était dingue ! », nous raconte-t-il en souriant.

Antoine s’est ensuite arrêté quelques jours au Laos, c’était un « pays étape » pour passer de la Thaïlande au Vietnam. « Tout n’a pas toujours été facile, notamment la barrière de la langue. Parfois, avec les Laotiens un peu plus reculés, c’était dur de se faire comprendre, même avec un traducteur. Mais bon, on finissait toujours par se faire comprendre avec des gestes ! »

Antoine a terminé son road trip au Vietnam et au Cambodge, ses deux coups de cœur.
Il a aussi eu l’opportunité de visiter les temples d’Angkor, une expérience qu’il décrit comme « surréaliste et magnifique ».

Au Cambodge, les personnes étaient très accueillantes, ouvertes… Peut-être que l’histoire des Khmers rouges les a rendus encore plus solidaires. Dans chaque café, chaque restaurant, tout est à but social, tout est reversé à des écoles et autres.

Antoine HUOT-SOUDAIN

🎨 Une expérience hors du commun

Lors de son passage au Cambodge, Antoine s’est fait tatouer de manière traditionnelle avec du bambou. « Ce n’est pas juste un tatouage, c’est tout un rituel lié au bouddhisme. C’était mon premier tatouage, donc je voulais que ça ait vraiment une valeur et du sens », explique-t-il.

💰 Un coût de vie abordable

Le coût de la vie en Asie du Sud-Est ? Sans surprise, incroyablement bas. « Le logement le moins cher que j’ai trouvé, c’était 2 euros la nuit », raconte Antoine. De quoi vivre simplement, tout en profitant à fond de l’expérience.

🎉 Et le retour en France ?

De retour en France, ni une ni deux, Antoine a pris la route des festivals. Il s’est engagé bénévolement pour prêter main-forte aux organisateurs des Ardentes en Belgique.
Après cet événement, Antoine est reparti direction les Alpes pour commencer un trail et profiter des paysages. « Je savais que si je restais chez moi tout le mois d’août, j’allais déprimer », admet-il.

💡 Un conseil pour les futurs étudiants ?

« Foncez ! » Si Antoine avait un seul conseil à donner à ceux qui hésitent à faire une année de césure, ce serait celui-là. « Que tu fasses un stage, que tu voyages, ou même que tu prennes juste une année pour toi, ça te permet de grandir, de prendre du recul, et de vivre des moments que tu n’auras peut-être jamais l’occasion de revivre. »