Rose-Erine ENGEL & Arthur CARTON DE WIART

Témoignage d’une mobilité internationale.

Voyageons avec Rose-Erin et Arthur, étudiants en 3AI à l’ENSGSI et en double diplôme franco-allemand !

🇩🇪 Une immersion franco-allemande

Rose-Érine et Arthur, étudiants en 3AI à l’ENSGSI, ont choisi de poursuivre un double diplôme franco-allemand à la RPTU – Université technique de Kaiserslautern. Leur parcours a débuté avec la section ABIBAC au lycée, un double cursus leur ayant permis d’obtenir à la fois le bac français et le bac allemand.
« C’était une suite logique de continuer dans cette voie », expliquent-ils.

Depuis petite, ma famille est investie dans le franco-allemand et j’ai souvent voyagé en Allemagne. J’aime la culture, l’ambiance, et ce double diplôme était une évidence pour moi.

Rose-Erine ENGEL

Pour Arthur, la motivation vient aussi d’un attachement familial :

Ma tante habite en Allemagne, et j’ai toujours voulu parler allemand comme mes cousins.

Arthur CARTON DE WIART

🏡 Vivre à Kaiserslautern

Située en Rhénanie-Palatinat, Kaiserslautern n’est pas une grande ville mais elle est très étudiante.
« Il y a beaucoup d’activités, et la forêt environnante est parfaite pour le sport et les balades », expliquent-ils. Autre avantage : « C’est proche de la frontière, donc revenir à Nancy voir des amis ou de la famille est facile. »

Côté logement, ils ont tous les deux opté pour la colocation. Rose-Érine a d’abord partagé un appartement avec deux Allemands et une Péruvienne, avant de vivre avec trois Allemands. Arthur a vécu avec un Italien et un Allemand, puis une camarade de l’ENSGSI a remplacé l’Italien.

Être en colocation avec des étudiants internationaux aide beaucoup pour s’intégrer et découvrir des activités locales.

Arthur CARTON DE WIART

🎓 Étudier à la RPTU

« Nous sommes à la RPTU, l’université technique de Rhénanie-Palatinat. C’est université technique avec environ 17000 élèves, ce qui change de l’ENSGSI. »
Le système universitaire allemand diffère du modèle français.
« Le plus compliqué a été de s’adapter au rythme de la fac, qui est beaucoup plus libre avec moins d’heures de cours. », confient-ils.

Le semestre est divisé en deux périodes distinctes :
– Trois mois de cours avec peu d’heures en présentiel (7h de cours du lundi au jeudi matin au premier semestre ; et 4h au deuxième semestre).
– Trois mois de révisions et d’examens, ce qui permet d’organiser son emploi du temps à sa guise. « On a largement le temps de voyager et visiter l’Allemagne pendant cette période. »

C’est beaucoup de travail en autonomie par rapport à la France et c’est aussi beaucoup plus de théorie. Sur l’ensemble des 2 semestres, je n’ai eu que 8h de TD en tout.

Rose-Erine ENGEL

Les examens sont surtout du par cœur et peu d’exercices pratiques, ce qui est très différent de l’ENSGSI.

Arthur CARTON DE WIART

💸 Un coût de la vie plus avantageux

Le coût de la vie en Allemagne varie selon les villes, mais Kaiserslautern est une ville abordable.
« Le logement que je paie en Allemagne est beaucoup moins cher qu’en France. », nous explique Rose-Erine.
Arthur confirme et ajoute : « Ma colocation me coûte 250 € par mois. »
Les restaurants et les bars sont aussi plus accessibles :
« On peut manger dans un bon restaurant pour 10-15€, et une pinte de bière coûte environ 4€. »

Un autre atout : le Semesterticket, qui permet de voyager gratuitement en transport public dans toute la région.

🌍 Découvertes et voyages

Avec deux copines, on a fait un week-end trip de 4 jours à Hambourg en s’arrêtant dans plusieurs villes comme Brême, Cologne et Lübeck. C’était magnifique avec les marchés de Noël !

Rose-Erine ENGEL

En dehors des voyages, ils pratiquent beaucoup de sport : musculation et randonnée pour Rose-Érine, aviron et vélo pour Arthur.

💬 Choc culturel et échanges internationaux

Les différences culturelles entre la France et l’Allemagne se ressentent au quotidien.
« Ici, tout est très organisé et structuré. Les sorties entre amis se planifient à l’avance, et tout ferme tôt, surtout le dimanche ! ».
Arthur apprécie cette rigueur : « Il y a une vraie maîtrise des événements et de l’organisation, que ce soit en cours ou dans la vie quotidienne. Ça évite les imprévus. »

Grâce à la forte ouverture internationale de la RPTU, ils ont rencontré des étudiants de nombreux pays : Espagne, Brésil, Inde, Corée, Lettonie…

Les échanges interculturels sont super enrichissants. On compare nos modes de vie et nos systèmes éducatifs. Avec les Allemands, ça prend un peu plus de temps pour créer des liens, mais une fois fait, ils sont très fiables et prêts à aider.

Rose-Erine ENGEL & Arthur CARTON DE WIART

🚀 Un bilan positif

Si elle devait résumer son expérience en une phrase, Rose-Érine dirait : « Une expérience enrichissante qui m’a fait grandir et m’ouvrir aux autres. ». Arthur, quant à lui, résume sa mobilité en deux mots : « Autonomie et responsabilisation ».