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Gestion des contrastes :

Nessrine HACHAICHI

Informations

  • Diplôme

    Ingénieur ENSGSI et cursus Pharma+
  • Poste actuel

    Elève ingénieure-pharmacienne en apprentissage chez Delpharm

Enquête sur une étudiante en alternance.

🕵️Nessrine HACHAICHI. 24 ans. Étudiante en double cursus pharma-ingénieur à l’ENSGSI et alternante chez Delpharm à Dijon. Mais… Qui est réellement Nessrine  ? Quelles missions lui réserve son alternance  ? Nous avons mené l’enquête pour vous et voici ce que nous avons découvert…🔍

🧐Quel est son parcours scolaire  ?

L’histoire de Nessrine a commencé à Grenoble. Après le bac, Nessrine a choisi de s’orienter en PACES (Première Année Commune aux Études de Santé), avec une idée en tête : « À la base, je voulais être médecin. Mais en découvrant la chimie et la production de médicaments, j’ai réalisé que c’était ça qui m’intéressait vraiment. »

Une fois sa PACES validée, Nessrine a enchainé avec quatre années de pharmacie et une spécialisation en pharmacie industrielle.

On imagine souvent que pharmacien = pharmacie de ville. Moi, c’est la fabrication, la logistique, la production qui m’ont attirée.

Nessrine HACHAICHI

Lors d’un stage de production, elle a réalisé qu’il lui manquait quelques notions : management, procédés, technique…  Elle s’est donc mise en quête d’une école d’ingénieur qui pouvait l’accueillir… en parallèle de son doctorat de pharmacie  !

🤔Quel a été son choix  ?

Après plusieurs recherches, Nessrine a choisi l’ENSGSI. Pourquoi ? Voici ce qu’elle nous a répondu  : « Le GSI, c’était la formation qui collait le mieux à ce que je voulais : une école avec une vraie approche projet, de la gestion, du terrain. Et en plus, je pouvais intégrer directement en 2e année. »

Elle est passée par e-candidat et a réalisé un entretien avec l’école. Tout s’est enchaîné très rapidement sauf… la recherche d’entreprise pour son alternance…

😯 A-t-elle réussi à en trouver une  ?

Avant d’être officiellement acceptée à l’ENSGSI, Nessrine ne savait pas encore si elle allait partir en master ou en école d’ingénieurs. Les entreprises avaient donc du mal à se projeter : un contrat d’un an ou deux ? Devra-t-elle réaliser une mobilité internationale obligatoirement  ?

C’était dur de me vendre à une entreprise alors que je ne savais même pas encore quel serait mon cursus exact. Il fallait que ce soit compatible à la fois avec le côté pharma et avec l’école d’ingénieur.

Nessrine HACHAICHI

Finalement, elle a réussi a décroché une place chez Delpharm à Dijon, un acteur majeur de la sous-traitance pharmaceutique  !

😶Parvient-elle à gérer le rythme école/entreprise  ?

Depuis la rentrée, Nessrine jongle entre l’ENSGSI à Nancy et son entreprise à Dijon. Résultat : deux appartements, beaucoup de trains, et un quotidien rythmé. « Le rythme n’est pas régulier. En général, c’est deux à trois semaines à l’école, puis en entreprise. Mais il faut tout le temps s’adapter. »
Chez Delpharm, elle a intégré le service de fabrication aseptique injectable. Elle produit des médicaments injectables, dans des conditions d’hygiène et de sécurité très strictes. « Il faut que le médicament soit parfaitement stérile. Dès qu’un lot est lancé, on a 3 jours pour le produire. Si on dépasse ce délai, on doit jeter. Il n’y a pas de marge. »

Aujourd’hui, Nessrine est en formation pour devenir responsable d’équipe.

Je ne suis plus en simple observation. Je prépare les réunions, je gère les incidents, je travaille sur les CAPA (actions correctives et préventives) … Et bientôt, je vais devoir piloter l’équipe toute seule.

Nessrine HACHAICHI

🧐Comment se passent les cours au GSI  ?

« Quand je reviens à l’école, je suis parfois complètement déconnectée. C’est une gymnastique  ! On passe du travail très professionnel à des cours avec des étudiants. En entreprise tu n’es qu’avec des professionnels, ce n’est pas la même ambiance. »

Les cours prennent sens en entreprise et les notions vues en entreprises trouvent écho en cours. «  Une des matières du GSI que je mets le plus en pratique dans mon entreprise d’alternance, c’est le Lean management.  »

Nessrine a été marquée par l’ambiance à l’ENSGSI, bien différente de celle de la fac  : « Je pense que le truc qui m’a le plus marquée, c’est l’entraide des élèves entre eux. Même si tu as un problème tu sais que tu trouveras toujours quelqu’un. Au début de l’année, il y avait des personnes à qui je n’avais jamais parlé. Je me suis incrustée dans le groupe de travail et direct ils m’ont très bien intégrée  ! »

🤔Qu’envisage-t-elle pour la suite  ?

Nessrine termine sa deuxième année à l’ENSGSI, tout en finalisant sa thèse de doctorat en pharmacie. Et après ?
« Je ne sais pas si je resterai à Dijon, j’aimerais bien me rapprocher de chez moi à Valence. Mais je sais que si on me propose un poste et que je n’ai pas terminé ma thèse, je resterai encore un peu à Dijon. »

😯 Quels conseils donnE-T-elle aux étudiants ?

Si on se pose la question de juste faire un master ou une école d’ingé… tentez l’ingénierie. C’est 1 an en plus, c’est sûr, mais le GSI c’est vraiment une bonne alternative. Le GSI est moins technique que d’autres écoles, mais il forme à des compétences essentielles comme le management, le travail d’équipe, la gestion de projet.

Nessrine HACHAICHI

Et concernant l’alternance ?
« L’alternance, ce n’est pas simple. Il faut apprendre à gérer deux rythmes. Mais c’est ultra formateur. Tu gagnes en autonomie, tu prends confiance, et tu comprends concrètement ce que tu pourras faire plus tard. »

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nessrine.hachaichi5@etu.univ-lorraine.fr

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