Célia LE GARREC

Témoignage d’unE étudiantE en Double-Diplôme IUVTT.

👀 Zoom sur le double-diplôme IUVTT avec Célia Le Garrec !

🤔 Quel est son parcours scolaire ?

Après son bac, Célia a décidé de réaliser une classe prépa physique-chimie au lycée Cézanne à Aix-en-Provence. Ensuite, plutôt que de poursuivre dans des études spécialisées, elle opte pour une école généraliste : l’ENSGSI.
« Ce qui m’a attirée, c’est la pédagogie en mode projet. Aujourd’hui, je peux dire que la formation m’a beaucoup apportée, notamment au niveau de la posture innovante, systémique, la gestion de projet et les bases en finance, marketing et logistique. »

🏘️Pourquoi avoir choisi le master IUVTT ?

Dès sa première année ingé, Célia savait comment aller se terminer son cursus à l’ENSGSI : en double diplôme IUVTT. Et oui, l’aménagement urbain l’a toujours intéressé. Plus jeune, Célia voulait devenir architecte.

J’ai envie de contribuer aux enjeux de la ville de demain. Ce double diplôme me donne à la fois les compétences d’un ingénieur ensemblier, capable de piloter des projets innovants et les connaissances sur l’organisation des territoires.

Célia LE GARREC

🧐Mais en fait, c’est quoi le master IUVTT ?

Le master IUVTT, ce n’est pas qu’une simple formation théorique. Il permet aux étudiants de découvrir des dynamiques territoriales avec des projets concrets.
« La richesse de ce Master est aussi la diversité des parcours des étudiants. Dans la classe, nous avons des architectes, un designer, des sociologues, des étudiants en génies urbain et hydraulique… »

Un des cours qu’elle a préféré était celui de Maya Cazin sur les usages et l’évolution des modes de vie dans les projets urbains.
« Elle nous a donné des outils et où trouver les ressources pour chaque étape d’un diagnostic territorial. De plus, nous avons découvert une nouvelle approche pour réfléchir à des propositions d’aménagement à travers un schéma directeur. »

💻Pourquoi avoir choisi la formation en alternance ?

Célia voulait mettre un pied dans le concret et intégrer progressivement le monde du travail. L’alternance s’est donc vite imposée comme une évidence.

De nature discrète, c’était indispensable pour moi de mettre progressivement un pied dans le monde professionnel. J’avais déjà pu effectuer un stage pendant ma césure. Je souhaitais en apprendre le plus possible sur le monde du travail. Et bien sûr, l’aspect financier n’est pas négligeable !

Célia LE GARREC

La recherche d’alternance n’a pas été de tout repos :
« J’ai postulé à plus de vingt offres, adapté mon CV et ma lettre de motivation à chaque fois, contacté des anciens du GSI… Sur cette vingtaine de candidatures, seulement quatre entreprises m’ont rappelée. C’était frustrant, surtout l’absence de réponse. »
Mais sa persévérance paye : elle décroche un poste chez TPF Ingénierie, un bureau d’études basé à Marseille, au sein du service Infrastructure.

🎯Sur quoi travaille-t-elle en entreprise ?

Célia travaille sur une grande variété de projets : aménagements urbains, espaces publics, voiries, transports… Son quotidien est rythmé par l’analyse des appels d’offres, la réglementation, les études de faisabilité et le suivi des projets.
« Ce qui m’a le plus attiré c’est le côté technique. En plus de la gestion de projet, je recherche le concret, l’opérationnel. Le fait que ce soit aussi une grande entreprise, implantée dans toute la France et faisant partie d’un groupe international a des avantages. »
Elle découvre également des notions qu’elle n’aurait pas forcément vues en cours : les réseaux secs et la gestion des eaux pluviales, l’analyse de plans topographiques, les enjeux spécifiques du territoire Aix-Marseille, les étapes concrètes d’un projet d’aménagement…
Son tuteur l’encourage à explorer d’autres services, notamment la division « Sûreté et Nouvelles Technologies » et la branche RSE/Innovation.
« C’est un grand avantage d’avoir déjà commencé à découvrir le monde professionnel et de pouvoir découvrir comment cela se passe concrètement avant d’intégrer le monde du travail. Cela peut également être un plus lors d’un entretien d’embauche. »

🚀 Travailler au LF2L, c’est bien ?

En parallèle de ses cours, Célia a été présidente du GSILab, l’association dédiée à l’innovation et au prototypage à l’ENSGSI.

Tous les jeudis après-midi, j’étais au Lorraine Fab Living Lab. Pendant les ateliers d’innovation urbaine, on a utilisé la découpe laser pour créer un support visuel destiné aux acteurs du projet. De plus, nous utilisons aussi cette plateforme dans le cadre du Master pour expérimenter l’approche Living Lab sur plusieurs projets.

Célia LE GARREC

😯recommande-t-elle l’alternance ?

« Je recommande à 100% l’alternance. On découvre les rouages d’une entreprise à notre rythme, on construit progressivement notre mission, et quand les autres cherchent un stage, on est déjà en place. C’est une charge de travail en plus, mais ça en vaut tellement la peine ! »